Lundi 7 avril 2025, 18 mois jour pour jour après le pogrom commis en Israël par les terroristes du Hamas, un rassemblement a eu lieu à Paris à l’initiative de l’association Tous 7 octobre présidée par Jean-David Ichay, en présence du Président du Consistoire de France Élie Korchia.
Cet évènement unitaire et solidaire était organisé à la veille de la fête de Pessa’h pour appeler à la libération des 59 otages toujours détenus à ce jour dans la bande Gaza;
Il s’est déroulé sur le « Parvis des 260 enfants » à proximité de la rue des Rosiers où une plaque rappelle la déportation et l’assassinat dans les camps de la mort de 260 élèves juifs du quartier durant la Shoah.
Cet événement empreint de dignité a réuni près de 400 personnes et de nombreuses personnalités, parmi lesquelles le Grand rabbin Olivier Kaufmann, le Président du CRIF Yonathan Arfi ou encore le directeur général de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah Philippe Allouche.
La manifestion a donné lieu à des prises de parole successives de Jean-David Ichay, du Grand rabbin Kaufmann, de Yonathan Arfi et Élie Korchia a été invité à clôturer les allocutions au nom du Consistoire de France.
Céline Attal et Julia Seroussi sont aussi intervenues au nom de l’association Tous 7 octobre pour rappeler la nécessité impérieuse de libérer les 59 otages toujours détenus, alors qu’une grande table de Pessa’h avait été dressée sur la Place, entourée de chaises vides.
Après avoir rendu hommage à l’otage franco-israélien récemment décédé Ohad Yahalomi, elles ont aussi déclaré avec justesse qu' »on ne cessera pas de se réunir malgré les semaines qui passent car il y a encore 59 otages détenus dont 24 seraient vivants et nous devons donc continuer à nous battre pour eux ».
Il a aussi éte rappelé à cette occasion que « la fête de Pessa’h parle de liberté et de sortie de l’esclavage mais aujourd’hui, nous ne pouvons pas nous sentir complètement libres dès lors que tous les otages ne sont pas rentrés auprès de leurs familles ».
Les allocutions ont été entrecoupées par des intermèdes musicaux et, après avoir entonné durant la cérémonie le célèbre chant de Pessa’h Vehi cheamda, Miléna Kartowski-Aïach a ensuite interprété la Hatikvah et la Marseillaise, reprises en choeur par une assemblée particulièrement émue et solidaire.