Actualités et médias

Vendredi 6 juin 2025, le Président du Consistoire de France Élie Korchia a participé en qualité d’orateur au Colloque 2025 de l’Institut des hautes études du monde religieux (IHEMR) qui avait lieu dans le cadre prestigieux de la salle Colbert au Sénat sur le thème « Médias, laïcité et fait religieux ».   Le Colloque était organisé par l’ensemble des auditrices et auditeurs de la session 2024/2025 de l’IHEMR et il s’est déroulé en présence d’élus politiques, de représentants des médias, d’universitaires et de représentants des cultes français.   La Cheffe du bureau central des Cultes au Ministère de l’Intérieur Parvine Lacombe ainsi que le Président de la Commission nationale consultative des droits de l’homme, le bâtonnier Jean-Marie Burguburu faisaient partie des personnalités présentes.   L’accueil des participants a été effectué par Xavier Guezou, directeur général de l’IHEMR, avant une introduction du Colloque par le député des Yvelines Karl Olive, lequel a mis l’accent sur l’importance de cette réflexion commune alors que nous célébrons cette année le 120ème anniversaire de la Loi de 1905.   Il a ainsi été fait état des « défis éditoriaux, éthiques et pédagogiques auxquels sont confrontés les journalistes pour garantir une information respectueuse à la fois de la laïcité et des religions ».   La première conférence introductive a été donnée par David Douyer, professeur en sciences de l’information et de la communication à l’université de Tours, sur le thème « Médias et laïcité » et la seconde conférence a été prononcée par Anne Lancien, chercheuse au CERI et coordonatrice de l’ouvrage « Faits religieux et médias ».   Enfin, la grande table ronde consacrée au thème « Le traitement du religieux par les médias peut-il faire vivre la laïcité ? » a donné lieu aux interventions du Président du Consistoire de France Élie Korchia, du Père Laurent Stalla-Bourdillon, représentant la Conférence des évêques de France, de Ghaleb Bencheikh,  Président de la Fondation de l’Islam de France, de Jean-Pierre Constantin, Médiateur à France Médias Monde, de Virginie Larousse, rédactrice en chef adjointe du journal Le Monde et de Loup Besmond, rédacteur en chef adjoint du journal La Croix.

L’Assemblée générale du Consistoire central de France s’est déroulée le dimanche 22 juin 2025 au Centre européen du Judaïsme.   Entouré des membres de son bureau exécutif, le Président Élie Korchia est revenu dans son allocution sur plusieurs moments forts de cette année 2024/2025, avec notamment plusieurs voyages de solidarité organisés en Israël avec le KKL, le Maguen David Adom et le Keren Hayessod ainsi que sur l’organisation de grands événements comme « Yom Rachi 2024″ à l’été dernier ou la seconde édition de l »Université d’été du Judaïsme français » qui se déroulera en juillet prochain sur la Côte-d’Azur à Nice.   Il a également évoqué les nombreuses visites effectuées au cours de ces derniers mois au sein des différents Consistoires régionaux pour soutenir leur action avec force ainsi que des projets majeurs qui ont permis de faire rayonner notre institution et nos communautés tout au long de cette année, en dépit d’une conjoncture nationale et internationale difficile.   La Secrétaire Rapporteure, Me Déborah Loupien-Suares et le Trésorier Alain Lefebvre ont successivement prononcé les rapports moral et financier, puis le cabinet RYDGE Conseil (anciennement KPMG) a présenté les comptes annuels de l’institution et le Commissaire aux comptes a fait part de son rapport annuel.   Le rapport financier ainsi que le rapport moral ont été approuvés à l’unanimité par les membres de l’Assemblée générale.   Le Grand Rabbin de France Haïm Korsia a clôturé l’Assemblée générale en prononçant un discours rendant notamment hommage aux nombreuses actions qui sont déployées par le Consistoire central sur le terrain tout au long de l’année, en parfaite symbiose avec le Président Élie Korchia, afin de dynamiser les projets de l’ensemble de nos communautés ainsi que pour renforcer le Séminaire israélite de France.   Le Grand Rabbin a conclu son intervention en prononçant devant une assemblée recueillie et émue la prière pour la République française, la prière pour l’État d’Israël, alors que la guerre était en cours avec la République islamique d’Iran, ainsi que pour la libération des 50 otages encore détenus à ce jour par le Hamas dans la bande de Gaza.

Jeudi 19 juin 2025, le Président du Consistoire de France, Maître Élie Korchia a participé à la soirée de gala de l’Association internationale des avocats et juristes juifs (AIJJ), qui est présidée par l’avocat Jacques Cohen et fait partie des associations membres du Palais de justice de Paris.   Présente depuis plusieurs décennies au sein du Barreau de Paris, cette association a pour objet la lutte contre l’antisémitisme, le racisme et le respect des droits fondamentaux.   Ses membres sont des avocats, des juges, des notaires, des commissaires de justice, des juristes et des professeurs d’université.   Elle décerne notamment chaque année lors de son dîner de gala le « Prix René Cassin des droits de l’Homme ».   Cet événement s’est déroulé en présence de nombreuses personnalités au premier rang desquelles la Ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations Aurore Bergé, qui a prononcé un discours remarquable à cette occasion.   Faisaient aussi partie des invités le Bâtonnier de l’Ordre des avocats de Paris Pierre Hofman, la Vice-bâtonnière élue de Paris Carine Denoit-Benteux, le Président du RAJF Bernard Cahen ainsi que les députées Caroline Yadan et Emmanuelle Hoffman.   Parmi les moments forts de la soirée, le Prix « René Cassin des droits de l’homme » 2025 a été remis par l’ancienne avocate et doyenne des juges d’instruction Sylvia Zimmermann au journaliste et écrivain Philippe Val, qui vient de faire paraître « La gauche et l’antisémitisme » aux éditions de l’Observatoire.   Le Prix spécial de l’AIJJ 2025 a ensuite été remis par Valérie Algazi à la conférencière franco-iranienne Mona Jafarian, fondatrice de l’association Femme Azadi, pour son action courageuse et précieuse contre toutes les formes d’obscurantisme en cette période historique.

Mercredi 18 juin 2025, le Président du Consistoire de France Élie Korchia et le Grand Rabbin de France Haïm Korsia ont été reçus pour une réunion de travail par le Ministre de l’Intérieur Place Beauvau, laquelle était consacrée au renforcement des mesures de sécurité autour des sites de la communauté juive sur le territoire national.   Le Président du CRIF Yonathan Arfi, le Président du FSJU Ariel Goldmann et le Président du SPCJ Alexandre de Rothschild ont aussi été invités à participer à cette réunion exceptionnelle, liée au déclenchement des opérations militaires menées par Israël contre l’Iran.   Au cours de cette rencontre, Bruno Retailleau a notamment fait savoir à ses interlocuteurs que 2 conseils de défense avaient eu lieu au cours de ces derniers jours et il a écouté avec attention les remontées d’informations qui ont pu lui être faites par les responsables des institutions juives nationales.   La situation problématique des ressortissants français bloqués actuellement en Israël et ne pouvant rentrer sur le territoire en raison de l’absence de vols depuis l’aéroport Ben Gourion a aussi été évoquée.   Bruno Retailleau avait envoyé dès le début des opérations militaires le 13 juin un télégramme aux préfets pour leur demander d’accroître « par une présence visible » la vigilance autour des lieux de cultes, écoles et autres établissements publics ou institutionnels de la communauté juive.   Après cette réunion exceptionnelle du 18 juin Place Beauvau, le Ministre a confirmé qu’une augmentation des forces de sécurité était mise en œuvre et il a notamment déclaré :  » J’ai demandé aux préfets de prendre contact dans chaque département avec les représentants pour augmenter les patrouilles. On va doubler les patrouilles Sentinelle. Il faut aussi que ces patrouilles soient visibles notamment sur les lieux de culte et les entrées et sorties d’école ».

Jeudi 5 juin 2025, le Président du Consistoire de France Élie Korchia et le Grand rabbin de France Haïm Korsia étaient au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (MAHJ) pour assister à la cérémonie de restitution de 4 objets spoliés par les nazis à Josef Schuster, Président du Conseil central des Juifs en Allemagne et Président du musée Shalom Europa de la communauté juive de Würzburg et de Basse-Franconie.   Volées par les nazis dans les synagogues allemandes de Würzburg et de Kitzingen, ces quatre bandelettes de Torah (appelées mappot), destinées à protéger le rouleau de la Torah, avaient été offertes par des familles juives aux synagogues de Würzburg et Kitzingen (Bavière) dans les années 1920 et probablement dispersées après les pogroms de la Kristallnacht des 9 et 10 novembre 1938.     Ces mappot ont été récemment identifiées par Claire Decomps, conservatrice en chef de la collection historique et des objets judaica, au sein du fonds remis au musée d’Art juif de Paris par la Jewish Successor Restitution Organization.   Elles seront désormais conservées par le Musée juif de Würzburg comme cela a été officiellement annoncé par Josef Schuster ainsi que par la Présidente du MAHJ Dominique Schnapper dans leurs allocutions.   Cette émouvante cérémonie était placée sous l’égide de la ministre de la Culture et elle s’est déroulée en présence de nombreuses personnalités parmi lesquelles le Secrétaire général du ministère de la Culture Luc Allaire, l’ambassadeur d’Allemagne S.E. Stephan Sheinlein, les députés Emmanuel Grégoire et Céline Calvez ainsi que le maire de Paris-Centre Ariel Weil.   Faisaient aussi partie des personnalités présentes le Président de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah Pierre-François Veil, le Président d’honneur du CRIF Francis Kalifat, le Trésorier du Consistoire Central Alain Lefebvre ainsi que le Grand rabbin Olivier Kaufmann, directeur du Séminaire israélite de France.

Lundi 26 mai 2025, à l’initiative du Président du Consistoire de France Élie Korchia et sous l’égide du Grand rabbin de France Haïm Korsia, le Consistoire de France a inauguré le « Cercle Lamed Vav », qui va désormais réunir en son sein 36 donatrices et donateurs qui seront les soutiens du judaïsme français et contribueront à faire rayonner des projets et actions portés par l’institution consistoriale au niveau national.   Parrainé par Maurice Lévy, Président d’honneur de Publicis Groupe, ce projet du Consistoire de France a permis de réunir lors d’un premier dîner hors du commun les 12 premiers membres de ce Cercle, dans le cadre remarquable de la terrasse du Drugstore Publicis sur les Champs-Elysées.   Deux autres dîners intimes et prestigieux réuniront prochainement les 24 autres membres de ce Cercle unique au sein de la communauté juive française. Comme cela a été rappelé à cette occasion par Élie Korchia et Haïm Korsia, « face aux enjeux que pose actuellement la nouvelle configuration du monde pour le peuple juif dans son ensemble et les juifs de France en particulier, ce nouvel espace de dialogue et de réflexion viendra en soutien à des projets majeurs portés dans l’intérêt de la communauté juive française ».   A l’instar des 36 justes cachés (Lamed Vav Tsadikim) dont l’action nous est rappelée par nos Maîtres, les 36 familles représentées dans ce Cercle contribueront ainsi à faire rayonner des actions portées par le Consistoire de France et nourriront sa vision prospective pour lui permettre de poursuivre ses missions en adéquation avec les nouveaux défis contemporains.   Le Cercle Lamed Vav proposera enfin à ses membres de participer tout au long de l’année à des moments d’échanges exclusifs avec des personnalités phares et inspirantes ainsi qu’à des rencontres régulières sous l’égide du Président du Consistoire de France et du Grand Rabbin de France.

Mercredi 21 mai 2025, dans la belle salle du cinéma parisien Le Balzac, le Président du Consistoire France Élie Korchia était l’invité du producteur Gilles Samama afin de présenter la projection du beau film documentaire réalisé par Ruggero Gabbai « Du TGM au TGV – Une histoire tunisienne ».   Élie Korchia a été invité à prendre la parole sur scène avant le début de la projection aux cotés de Gilles Samama, qu’il a félicité pour cette remarquable œuvre de transmission écrite par l’historienne Sonia Fellous, ainsi qu’aux côtés de Silvio Ascoli, à l’origine de la création de la Bibliothèque du patrimoine juif tunisien.   Le documentaire retrace le parcours de la communauté juive de Tunisie, partie pour la France en quête d’une nouvelle destinée et il s’articule autour d’images d’archives et d’interventions de juifs originaires de Tunisie.   Des intervenants qui livrent des témoignages forts et poignants sur la face cachée de l’exil et la reconstruction de leur vie familiale et professionnelle en France, à l’image de Michel Boujenah, Félix Gray, Gil Taieb (zal) ou encore Gérad Pullicino.

Mardi 13 mai 2025, la Fédération des Associations d’Anciens Combattants Engagés Volontaires Juifs dans l’Armée Française, présidée par Léon Masliah, a procédé à la cérémonie annuelle du Ravivage de la Flamme, conjointement avec l’Aumônerie israélite des Armées dirigée par le Grand-Rabbin Joël Jonas. Le Président du Consistoire de France Élie Korchia a été invité par Léon Masliah à présider la Cérémonie, en étant accompagné à ses côtés par le Grand rabbin de France Haïm Korsia et le Grand rabbin Joël Jonas.   Des élèves du Groupe scolaire Rambam-Maimonide, accompagnés par leurs enseignants et leur Proviseure Corinne Lafitte ainsi que des jeunes de l’école des Benjamins de Pantin et du mouvement de jeunesse Yaniv ont aussi pris part en nombre à cette grande cérémonie patriotique « en hommage aux combattants juifs morts pour la France ».   Des élus et des parlementaires de province avaient fait par ailleurs le déplacement pour assister à cet événement solennel, venant notamment de l’Aude et de la ville de Trèbes, laquelle a été victime d’un attentat terroriste en avril 2018 ayant coûté la vie à quatre personnes, dont l’officier de gendarmerie Arnaud Beltrame.   Étaient ainsi présents à la cérémonie la sénatrice de l’Aude Gisèle Jourda, le député de l’Aude Christophe Barthès, le maire de Trèbes Eric Menassi et la maire de Plouguenast-Langast Aurélie Hervé.   Les élus accompagnaient plusieurs classes d’élèves issues d’écoles de leurs villes respectives et on notait aussi la participation d’enfants issus de l’école élémentaire Descartes de Soisy-sous-Montmorency.   Une très nombreuse assistance a ainsi donné à ce Ravivage un éclat exceptionnel, en présence des Officiers de l’Armée, des Aumôniers militaires, des membres des Sections de la Légion d’Honneur des 5ème et 6ème arrondissements ainsi que du Souvenir Français.   Les musiciens de la Police nationale ont enfin contribué à la réussite de cette cérémonie mémorielle marquante.   Après le dépôt des gerbes, la Sonnerie aux Morts et la Marseillaise, le Président Élie Korchia et le directeur de l’Aumônerie ont été invités à procéder au Ravivage de « la Flamme de la Nation », avec à leurs côtés Haïm Korsia et Léon Masliah.   L’Aumônier de l’Hôtel national des Invalides, Dorothy Benichou-Katz, a ensuite récité la « Prière pour la République », dans le silence et le recueillement.   La cérémonie s’est conclue par la signature du Livre d’Or de la Flamme, sous la supervision du Général François Compain, qui a salué et félicité tous les membres de la délégation pour la haute tenue de cet événement national.

Lundi 12 mai 2025, le Président du Consistoire de France Élie Korchia a participé à l’Espace Rachi à la Première de la pièce « Appelez-Moi Golda », qui était jouée pour la toute première fois sur une scène française, avec le soutien du FSJU, après avoir été présentée récemment à Tel-Aviv.   Mise en scène par Steve Suissa et interprétée avec brio par Valérie Zarouk, cette pièce plonge les spectateurs dans l’histoire fascinante de Golda Meir, « une femme d’exception qui a marqué l’Histoire bien au-delà de la politique ».   De son enfance à Kiev à son ascension comme Première ministre d’Israël, il est ici retracé son destin hors du commun, fait de rêves, de sacrifices et de combats. Bien plus qu’un récit historique, cette pièce est aussi une immersion dans la vie d’une femme passionnée et déterminée, qui a surmonté les épreuves grâce à une force inébranlable et une volonté de fer.   Comme l’a déclaré avec émotion Steve Suissa à l’issue de ces deux premières représentations parisiennes, « ce n’est pas une pièce que nous avons jouée. C’est une femme que nous avons rencontrée et une histoire que nous avons laissée nous traverser. Golda Meir avec sa force, ses doutes, ses combats, sa solitude, sa détermination farouche. Merci à elle pour le courage qu’elle continue de nous transmettre ».   Le Président Élie Korchia s’est engagé auprès de Steve Suissa à l’accompagner dans la promotion de cette œuvre remarquable, qui pourra ainsi prochainement être interprétée dans de nombreuses villes de France.   À noter enfin que 4 dates sont programmées à l’Espace Rachi pour les 16 et 17 juin et les 15 et 16 septembre

Jeudi 8 mai 2025, le Président du Consistoire central de France Élie Korchia était présent à la Cérémonie nationale des 80 ans de la Victoire du 8 mai 1945, organisée devant l’Arc de Triomphe et sur les Champs-Élysées en présence du Président de la République Emmanuel Macron, qui a prononcé un discours à cette occasion, du Premier ministre François Bayrou et de nombreux membres du gouvernement, dont le Ministre des armées Sébastien Lecornu, la Ministre chargée de la Mémoire et des anciens combattants Patricia Mirallès ou encore le Ministre délégué chargé de l’Europe Benjamin Haddad. Outre les anciens Premiers ministres Michel Barnier et Edith Cresson, on notait la présence du Président du Sénat Gérard Larcher et de la Présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet.   Étaient aussi présentes parmi les invités d’honneur de cette cérémonie des 80 ans de la Victoire des Alliés contre l’Allemagne nazie, les anciennes déportées du camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau Ginette Kolinka, Esther Senot et Arlette Testyler.   Parmi les temps forts, Jean Daikhowski, âgé de 98 ans, grande figure de la Résistance et rescapé de la Rafle du Vél’ d’Hiv, s’est vu remettre les insignes de la Légion d’honneur par le Président de la République.   Le caractère international de cette cérémonie du 80ème anniversaire était enfin symbolisé par la présence exceptionnelle de 270 musiciens militaires issus des différents pays alliés.

Près d’un an jour pour jour après l’incendie criminel de la synagogue de la ville (le 17 mai 2024), le congrès annuel des Rabbins français s’est tenu à Rouen les 6 et 7 mai 2025, à l’initiative et sous la présidence du Grand Rabbin de France Haïm Korsia et avec la participation du Président du Consistoire de France Élie Korchia.   L’accueil des participants s’est tenu au Palais de justice de Rouen aux abords de la Maison Sublime, le plus ancien monument juif de France et d’Europe, construit au XIIème siècle, que les rabbins ont pu visiter, accompagné du guide Jacques-Sylvain Klein, auteur d’un ouvrage remarquable publié en 2006 et intitulé « La Maison Sublime : L’Ecole rabbinique & le Royaume juif de Rouen ».     Les Rabbins ont ensuite déjeuné autour du Maire de la ville, Nicolas Mayer-Rossignol, en présence de la Présidente de la communauté de Rouen Natacha Ben Haïm et ils ont formidablement accueilli sur place le Rishon Letsion Rav David Yossef, Grand Rabbin d’Israël, venu spécialement d’Israël cette semaine à l’invitation du Consistoire de France.   Ce dernier s’est ensuite adressé aux rabbins dans le cadre d’un cours informel au Pavillon des transitions, avant de se livrer à un échange passionnant avec la salle.   Il s’agissait du premier déplacement à l’étranger du Grand Rabbin d’Israël depuis le pogrom terroriste du 7 octobre 2023.   La deuxième partie de l’après-midi était consacrée à la lutte contre l’antisémitisme avec la présentation des travaux gouvernementaux en la matière par Mathias Dreyfuss, délégué adjoint à la DILCRAH.   Après la cérémonie exceptionnelle à la  synagogue de Rouen en présence du Ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau et le dîner du Congrès rabbinique à Forges-les-Eaux en présence du Grand Rabbin d’Israël et du Préfet de région, la deuxième journée des travaux, mercredi 7 mai, a d’abord été consacrée à un temps d’échange avec le Grand Rabbin de France et le Président du Consistoire central de France.   Les participants ont ensuite pu assister à une présentation fine des enjeux et des défis de l’intelligence artificielle par Luc Ferry, ancien Ministre de l’Éducation nationale, qui a pu dédicacer son dernier ouvrage « IA : grand remplacement ou complémentarité ? »  à l’issue de sa conférence.   Le congrès s’est achevé par un tour d’horizon des perspectives et des initiatives rabbiniques en France, avec un focus tout particulier sur Strasbourg et Troyes avec la Maison Rachi, ainsi qu’en Europe avec les interventions de Shmuel Baskin et Gadi Gronich, respectivement secrétaire général et directeur général de la Conférence des Rabbins européens.  

Le point d’orgue de la première journée du Congrès rabbinique de France 2025 qui avait lieu cette année à Rouen à l’initiative du Grand Rabbin Haïm Korsia fut sans aucun doute la cérémonie commémorative de l’incendie criminel de la synagogue, accueillie par la Présidente et le Rabbin de la communauté, Natacha Ben Haïm et le Rav Chmouel Lubecki ainsi que par le Président du Consistoire central de France, Elie Korchia.   Elle a eu lieu en présence de l’Ambassadeur d’Israël en France, Son Excellence Joshua Zarka, du Grand Rabbin Pinchas Goldschmidt, Président de la Conférence des Rabbins européens, de Nassim Lévy, Président du Consistoire régional de Normandie, des autorités civiles, militaires et religieuses et avec la participation exceptionnelle du Ministre de l’Intérieur, en charge des cultes, Bruno Retailleau.       La Présidente de la communauté a accueilli l’assistance venue particulièrement nombreuse, fait part de l’émotion qui étreignait les fidèles depuis le jour de l’incendie il y a un an et rappelé la mémoire des victimes de l’antisémitisme en France ces dernières années. Natacha Ben Haïm a également réaffirmé sa détermination à assurer la réparation des dégâts causés par l’incendie et la formidable résilience des fidèles pour faire continuer à vivre et rayonner la communauté juive à Rouen.   Au cours de son discours, le Président du Consistoire de France, Elie Korchia, a notamment tenu à mettre en garde contre le climat anxiogène qui demeure dans notre pays, tout en réaffirmant que « la communauté juive est résiliente et nous reviendrons pour inaugurer cette belle synagogue de Rouen après les travaux ».   Le Grand Rabbin de France a salué la présence du Ministre de l’Intérieur, venu réaffirmer « l’engagement de l’Etat à protéger tous les croyants en France et dire la fermeté de la réponse de l’Etat pour tous ceux qui sont attaqués dans leur foi ». Il a par ailleurs expliqué son choix d’organiser cette année le congrès des rabbins dans la ville, en signe de solidarité, mais aussi pour montrer que la communauté juive ne recule ni ne renonce jamais.   Ce fut ensuite au tour du Ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau de prendre la parole en expliquant notamment que « cette attaque démontre jusqu’où la haine antisémite peut aller et combien elle reste vivace ». Le Ministre a ensuite rappelé sa vision de la République et de la laïcité en affirmant que « la promesse républicaine est une promesse d’unité que je suis venu défendre à travers vous auprès de tous les Français, et notamment aussi auprès de nos compatriotes de confession musulmane dont la foi a été récemment blessée.   Après la lecture de la prière pour la République par le Rav Chmouel Lubecki, l’assistance a pu écouter avec émotion une bénédiction en anglais puis en hébreu du Rishon Letsion, Rav David Yossef, à l’attention de tous les présents mais aussi des 59 otages toujours retenus à Gaza, avant que la cérémonie ne s’achève par la Marseillaise.

Dans le cadre de sa visite officielle en France, à l’invitation du Consistoire de France et dans le cadre du congrès rabbinique français, le Kollel Ohel Sarah a eu honneur de recevoir lundi 5 mai 2025 le Rishone letsion, le Grand Rabbin d’Israel Hagaon Harav David Yossef à la Grande Synagogue de Levallois, en présence de 450 personnes.   Le Président du Consistoire de France Élie Korchia accompagnait le Grand Rabbin d’Israël à cette occasion et la soirée a tout d’abord donné lieu à un Syoum Guemara, sous l’égide du Rabbin de Levallois Chalom Lellouche, suivi d’un Chiour exceptionnel du Grand Rabbin d’Israël.   Le Président du Kollel Ohel Sarah Jérémy Sellem, le Roch Kollel Eliahou Abdelhak ou encore le Vice-président du Consistoire Central Zvi Ammar ont aussi participé à cet événement qui a donné lieu à des propos introductifs du Rabbin Chalom Lellouche et du Président Élie Korchia.   Parmi les nombreux Rabbanim présents figuraient notamment le Grand Rabbin Alain Senior, le Rabbin Michaël Azoulay, le Rav Ariel Gay, le Rav Chlomo Azoulay, le Rav Serouya et le Rav Brand de Sarcelles.   Le Chiour du Grand Rabbin d’Israël a été dédié à la mémoire du Gaon, le Rav Meir Mazouz (zal) décedé le mois dernier, du Rav Eltar Saadoun (zal) et de Madame Dvorah Azoulay (zal).   A l’issue de ce grand moment communautaire, le Grand Rabbin d’Israël a fait une prière pour les 59 otages qui restent encore détenus à ce jour par les terroristes dans la bande de Gaza et il a adressé ses bénédictions à l’assemblée.

Lundi 28 avril 2025, le Président du Consistoire de France Élie Korchia était présent à Matignon pour la remise du rapport issu des Assises de lutte contre l’antisémitisme, initiées par Aurore Bergé, ministre de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations.   Le 13 février dernier, dans l’enceinte du célèbre Studio 104 de la Maison de la Radio et en présence de nombreuses personnalités dont le Président Élie Korchia,  Aurore Bergé avait en effet annoncé la relance des Assises de lutte contre l’antisémitisme pour faire face « à la recrudescence des actes antisémites dans notre pays depuis le 7 octobre 2023 » et le pogrom terroriste commis par le Hamas en Israël.     Au cours des dernières semaines, deux groupes de travail ont ainsi été à pied d’oeuvre pour établir ce rapport, l’un portant sur les sujets éducatifs, piloté par l’historienne Marie-Anne Matard-Bonucci, l’autre sur les aspects judiciaires, piloté par le Conseiller d’État Richard Senghor.   La remise du rapport élaboré par les deux groupes de travail s’est donc déroulée ce lundi 28 avril en présence des ministres Aurore Bergé et Élisabeth Borne, lesquelles ont notamment tenu à rappeler que « ce qui se dresse devant nous, ce n’est pas une vague, c’est une lame de fond ». Aurore Bergé a aussi appelé à un « sursaut national » face à une « situation d’urgence démocratique », laquelle a été parfaitement décrite dans son allocution par Marie-Anne Matard-Bonucci.   Parmi les propos forts et lucides d’Aurore Bergé, la ministre a rappelé qu’il y a aujourd’hui « l’antisémitisme qui frappe, celui qui tague, qui insulte, qui crache, qui attaque, qui incendie, qui blesse, qui viole, qui tue. Il y a aussi l’antisémitisme d’atmosphère, celui qui s’installe au quotidien, qui invite à ne pas faire de vagues. »   Les propositions issues du rapport portent sur un triptyque d’actions : « éduquer et former à la lutte contre l’antisémitisme et le racisme », « définir et mesurer l’antisémitisme sous toutes ses formes », et enfin « sanctionner les actes antisémites et protéger les victimes ».   Outre des dispositions visant à améliorer la formation des agents publics et à harmoniser la qualification des actes antisémites entre les différents ministères, en s’appuyant sur la définition de l’IHRA, il est aussi proposé d’adapter la réponse pénale aux formes contemporaines de l’antisémitisme, dont l’antisionisme. Il est ainsi proposé de créer un nouveau délit « relatif à la provocation, à la destruction ou à la négation d’un État internationalement reconnu ».   Un nouveau délit qui permettrait selon la ministre de mieux lutter contre cet antisionisme qui a désormais pour corollaire « un antisémitisme décomplexé » et qui « place des cibles dans le dos des juifs français ». Enfin, il est à noter que le rapport recommande de renforcer l’arsenal juridique en révisant la loi de 1881 afin de « faire sortir les propos à caractère racistes ou antisémites du droit de la presse » et faire des auteurs de ces actes « des délinquants de droit commun ».

Dimanche 6 avril 2025, le Président du Consistoire de France Élie Korchia et le Grand Rabbin de France Haïm Korsia ont participé à la grande distribution des « Caddies de Pessa’h » organisée pour la 30ème année par les responsables de l’association solidaire Michkenot Yaacov, au sein de la synagogue éponyme située dans le quartier de Belleville.   Aux côtés des fondateurs et dirigeants de l’association, Michel Chemouny, Steeve Hayoun, Didier Sebbag et Jean-Luc Darmon, Haïm Korsia et Élie Korchia ont pu ainsi aider à la distribution de 800 caddies et 1200 colis de Pessa’h, composés de nombreux produits, à destination de centaines de personnes défavorisées ou en situation précaire.   Durant la nuit précédente et dès après la fin de chabbat, plus de 100 personnes dont de nombreux jeunes étaient venus préparer sur place, jusqu’à l’aube, ces centaines de caddies et de colis de Pessa’h.   Une remarquable action de solidarité dorénavant soutenue financièrement par le Consistoire central de France, aux côtés des partenaires fidèles de cette belle association, à l’image du FSJU, de l’ASI, de donateurs privés ainsi que des sociétés Eldaï, Kerets et Leader Cash.

Jeudi 24 avril 2025, dans une salle mise à leur disposition par le Mémorial de la Shoah, le Grand rabbin de France Haïm Korsia et le Président du Consistoire de France Elie Korchia ont rencontré les élèves rabbins du Séminaire Israélite de France, dirigé par le Grand rabbin Olivier Kaufmann, afin d’échanger longuement avec eux et les encourager en ce jour de Yom Hashoah à renforcer la lutte contre l’oubli et à transmettre avec force la mémoire de la Shoah.   A l’occasion de cette journée de formation pédagogique, les élèves rabbins accompagnés de leur directeur ont ensuite participé à la Lecture des Noms et écouté avec attention le témoignage bouleversant de Madame Larissa Cain, survivante du ghetto de Varsovie.   Les élèves ont aussi participé dans l’auditorium à la rencontre organisée par le Mémorial avec Serge et Beate Klarsfeld, ainsi qu’avec l’historien Olivier Lalieu autour de la personnalité de Joseph Schwartz, rescapé de la rafle du Vel d’Hiv et seul membre survivant de sa famille.   Les élèves rabbins ont enfin pu bénéficier d’une visite privée de la nouvelle exposition du Mémorial intitulée « Comment les nazis ont photographié leurs crimes ». Ils ont ainsi pu étudier à partir de documents d’archives les images emblématiques montrant le processus qui conduisit au massacre de masse au camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau.   Des images qui ont pu servir de preuves lors des procès de certains responsables de la « Solution finale », comme cela leur a été rappelé par Claude Bochurberg, qui est resté toute la journée auprès des élèves pour les accompagner et échanger avec eux.   Ce partenariat entre le Mémorial et le Séminaire israélite de France, sous l’égide du Consistoire central de France, vise à permettre aux futurs rabbins de s’engager et de s’impliquer toujours davantage dans cet impérieux travail de mémoire grâce à des enseignements historiques qui leur seront précieux dans le cadre de leur future mission pastorale.

Mardi 22 avril 2025, le Président du Consistoire de France Élie Korchia a participé à la soirée en hommage au Rav Meir Mazouz (zatsal), qui nous a quittés au sortir de la fête de Pessa’h, laquelle était organisée au sein de la communauté Chivté Israël présidée par Victor Cohen. Plusieurs personnalités avaient tenu à honorer de leur présence cette cérémonie, parmi lesquelles le Rabbin de Levallois Chalom Lellouche, le Président du Kollel Ohel Sarah Jérémy Sellem ainsi que le Roch Kollel Eliahou Abdelhak.   Figure majeure du monde orthodoxe et guide spirituel du judaïsme tunisien, le Rav Mazouz (zatsal) était bien plus qu’un érudit, il était une lumière, un pilier de la halakha et un gardien fidèle de la tradition séfarade. Il a aussi éte rappelé que sous son impulsion, la Yéchiva « Kisse Rahamim » de Bnei Brak est devenue un véritable phare pour toute une génération, formant des milliers de talmidim dans l’amour de la Torah et la grandeur de l’étude.   La communauté a réservé un accueil chaleureux à tous les participants et l’on retiendra tout particulièrement l’intervention du Rav Zevoulon Perez, venu spécialement d’Israël pour cette occasion, qui a offert un chiour exceptionnel de Guemara, mettant en lumière la grandeur intellectuelle et morale du Rav Mazouz, tant dans son étude que dans sa personnalité.

Mercredi 2 avril 2025, le Président du Consistoire de France Élie Korchia et le Grand rabbin de France Haïm Korsia étaient à la Mairie du 16ème arrondissement pour la soirée d’hommage organisée par le Consistoire central de France en hommage au Dr Charles Sulman (zal), ancien Vice-président du Consistoire Central, Président du Consistoire régional des Hauts-de-France et Président de l’association française des Mohalim, qui nous a quittés l’an dernier.   Cet événement s’est déroulé sous l’égide et en présence du Maire du 16ème arrondissement Jérémy Redler, qui a prononcé un discours d’accueil en compagnie de sa 1ère adjointe Samia Badat-Karam, après avoir accueilli en ouverture de cérémonie l’ancien ministre et actuel Président du Conseil regional des Hauts-de-France Xavier Bertrand.   La nombreuse assistance a ensuite pu écouter le discours de Sandra Sulman, qui a pris la parole au nom de sa mère, de son frère et de toute sa famille et a remercié avec émotion pour cette soirée d’hommage à son père le Grand rabbin Haïm Korsia, le Président Élie Korchia et le Grand rabbin Moché Lewin.   Elle a notamment rappelé la « bonté, l’intelligence et la droiture » de Charles Sulman, tant dans ses fonctions de médecin que d’élu politique et de dirigeant communautaire, que ce soit au Consistoire, au CRIF ou à l’OSE.   L’ancien ministre et actuel sénateur du Nord Patrick Kanner a ensuite rappelé les combats et actions menés par son ami Charles Sulman dans ses fonctions d’élu, notamment pour la synagogue de Lens ou le Consistoire de Lille.   Se sont ensuite exprimés tour à tour le Grand rabbin Moché Lewin, le docteur Philippe Carpentier, successeur de Charles Sulman au service de cancérologie de l’hôpital de Lille, le Président d’honneur de l’OSE Jean-François Guthmann et le Président d’honneur du CRIF Francis Kalifat, en présence du Président Yonathan Arfi.   Les allocutions ont été conclues par le Président du Consistoire de France Élie Korchia et par le Grand rabbin de France Haïm Korsia, qui ont rappelé l’action déterminante de Charles Sulman pour le Consistoire de Lille et des Hauts-de-France (en présence du Président régional Guy Bensoussan), pour l’association française des Mohalim (en présence de Me Charles Meyer et du Professeur Marc Zerbib) ainsi que pour le Séminaire israélite israélite de France (en présence de son directeur le Grand rabbin Olivier Kaufmann).   La cérémonie s’est conclue par la projection d’un diaporama autour des actions menées par le Dr Charles Sulman (zal) et par le lancement du Prix Charles-Sulman 2026, sous l’égide du Consistoire central de France, par sa fille Sandra.

Mercredi 2 avril 2025, le Président du Consistoire de France Élie Korchia était au Palais de l’Élysée pour assister à la cérémonie au cours de laquelle le Président de la République a remis le Prix Jean Pierre-Bloch de la LICRA à Sophia Aram et Arthur (Jacques Essebag), « en reconnaissance de leur engagement exceptionnel dans la lutte contre l’antisémitisme ».   Comme cela a été rappelé à cette occasion, le Prix Jean Pierre-Bloch a été créé en 2012 par Martine Benayoun, ancienne vice-présidente de la LICRA, en hommage à Jean Pierre-Bloch, grand humaniste, résistant, ministre du général de Gaulle et ancien président de la LICRA (1968-1992). Son fils Claude Pierre-Bloch, vice-président de la LICRA, est aujourd’hui responsable de ce prix et son Président Mario Stasi a introduit la cérémonie en rappelant ques les deux récipiendaires 2025, Sophia Aram et Arthur, ont été choisis par la LICRA et la famille Pierre-Bloch « pour leur engagement ferme et constant dans la lutte contre l’antisémitisme ». Emmanuel Macron a prononcé à cette occasion un discours mettant en exergue l’action déterminée de ces deux personnalités dans un contexte de forte recrudescence des actes antisémites depuis le 7 Octobre 2023, sur fond d’antisionisme. En présence des membres de leurs familles et de leurs amis, ainsi que de nombreux parlementaires présents autour de la Ministre Aurore Bergé, chargée de la lutte contre les discriminations, Sophia Aram et Arthur ont ensuite été invités à prendre la parole et ont tenu des propos aussi forts qu’émouvants.   On retiendra notamment les mots d’Arthur qui a déclaré avec lucidité ressentir « quelque chose qui me bouleverse, qui me glace parce que je me dis qu’en France, en 2025, on remet une récompense à quelqu’un parce qu’il a dit que l’antisémitisme était inacceptable ». Il est vrai que depuis le 7 octobre j’ai parlé. Fort, parfois avec maladresse, souvent en colère, mais j’ai parlé pour rester debout, pour ne pas tomber, pour ne pas devenir fou (…) “Où sont ceux qu’on admirait, qui avaient toujours le mot juste ? Les artistes, les penseurs, les humanistes, les féministes, les grandes voix ? Les amis d’hier aujourd’hui si silencieux, flous, tièdes et ambigus…”

Mardi 1er Avril 2025, le Grand Rabbin de France Haïm Korsia et le Président du Consistoire de France Élie Korchia étaient au Mémorial de Caen pour participer à l’inauguration du nouvel espace dédié à la Shoah, constitué d’une salle d’exposition de plus de 400 m2.     Ils ont été accueillis par le Président du Consistoire régional de Normandie et de l’ACI de Caen, Nassim Lévy, les co-présidentes de la communauté d’Elbeuf, Véronique Zerah et Sharon Leroy, le président de la communauté de Deauville Robert Monsonego, le président de la communauté de Cabourg Claude Zana, le Rabbin de Caen Joseph Ohayon, le président du Consistoire Israélite du Centre-Ouest et de la communauté de Tours Paul Lévy ainsi que le président de la Maison Rachi de Troyes, René Pitoun.   La cérémonie d’inauguration s’est déroulée sous les auspices et en présence du Préfet du Calvados, Stéphane Bredin, du Maire de Caen Aristide Olivier, du directeur général du Mémorial de Caen Kléber Arhoul, du Maire de Deauville Philippe Augier ainsi que de plusieurs parlementaires et élus regionaux à l’image de la sénatrice du Calvados Corinne Féret et des députés Freddy Sertin et Bertrand Bouix.   On notait aussi la présence des représentants du Conseil régional de Normandie et du Conseil départemental, des responsables des services de police et de gendarmerie, du représentant de l’Académie de Caen, du père Laurent Berthoux représentant l’église catholique ou encore de la présidente de l’Amitié judéo-chrétienne Marie-Annick Desmarescaux.   Avant les prises de parole qui ont été prononcées dans l’amphithéâtre du Mémorial par le Maire de Caen Aristide Olivier, le Grand rabbin Haïm Korsia, le Président Élie Korchia et le Préfet Stéphane Bredin, le directeur du Mémorial de Caen Kléber Arhoul a rappelé la genèse et la réalisation de ce remarquable projet mémoriel.   Il a par ailleurs remercié pour son action précieuse l’historien Tal Bruttmann, Commissaire scientifique de ce nouvel espace consacré à l’histoire et à l’enseignement de la Shoah, ainsi qu’à la lutte contre l’antisémitisme.   Les 300 personnes présentes ont ensuite pu visiter cette nouvelle salle réalisée avec un cabinet de scénographie, qui a permis de bâtir un lieu interactif et lumineux, qui permet de donner une sépulture symbolique aux 6 millions de victimes juives de la Shoah et pourra accueillir les 110.000 scolaires qui visitent chaque année le Mémorial de Caen.

Jeudi 20 mars 2025, le Grand Rabbin de France Haïm Korsia et le Président du Consistoire de France Élie Korchia étaient à l’Hôtel national des Invalides pour assister à la « Fête de la Joie » organisée pour les pensionnaires par l’Aumônerie israelite des armées à l’initiative de Dorothy Benichou Katz, Aumônier israélite en charge des Invalides.   La première partie de cet événement chaleureux s’est déroulée autour de l’installation d’un olivier centenaire dans la Cour du foyer des Invalides.   Le Grand Rabbin de France a notamment rappelé devant tous les pensionnaires présents dont Ginette Kolinka et Esther Senot et en présence du Gouverneur des Invalides, le Général Christophe de Saint Chamas, la symbolique de l’arbre dans la tradition juive avant l’inauguration officielle de cet « Arbre de Vie en reconnaissance à la France et aux Invalides » offert par l’Aumônerie israélite des Armées. La cérémonie s’est ensuite poursuivie dans la grande Salle des rencontres des Invalides sous les auspices du Directeur de l’Institution nationale des Invalides le Général Sylvain Ausset. Un émouvant hommage y a été rendu à 6 anciens déporté(e)s, résistants et rescapés des camps de la mort, pensionnaires des Invalides, en présence du personnel soignant, des aidants, et des militaires de l’Institution. Après un discours de l’Aumônier en chef en charge du culte israélite, le Grand Rabbin Joël Jonas, qui était accompagné par ses collègues aumôniers parmi lesquels le Grand Rabbin Moché Lewin, les Rabbins David Elfassi, David Edery et Arié Berros, 6 diplômes ont été remis aux pensionnaires mis à l’honneur : Marie-José Chombart de Lauwe (résistante, rescapée de Ravensbrück et de Mauthausen), Esther Senot (rescapée d’Auschwitz Birkenau), Ginette Kolinka (rescapée d’Auschwitz Birkenau), Arlette Woland (rescapée de Bergen Belsen), Jean Samuel (rescapé de Dachau) et Lise Graf (résistante, condamnée aux travaux forcés). Enfin, Gilbert Montagné, qui avait accepté d’être l’invité d’honneur de ce bel événement avec son épouse, a enthousiasmé l’assistance en interprétant l’hymne à la joie d’Édith Piaf et son célèbre succès « On va s’aimer ».

Le Président du Consistoire central de France Élie Korchia a convié ce mardi 18 mars 2025 le sociologue et journaliste de France Culture Guillaume Erner, auteur de l’ouvrage « Judéobsessions » à être l’invité du Conseil d’administration.   En introduction de la séance, le Grand Rabbin de France Haïm Korsia a salué le travail réalisé par Guillaume Erner et l’importance de son ouvrage, qui entremêle avec talent analyse sociologique, récit historique et parcours familial.   Le Président Elie Korchia a souligné quant à lui que Guillaume Erner parvient grâce à ce livre à la fois intime et universel à mettre en exergue le nécessaire combat de tous les citoyens attachés aux valeurs de la République contre les porteurs de haine et les tenants de l’antisémitisme contemporain. Après avoir remercié le Président Élie Korchia pour son invitation ainsi que le Grand Rabbin de France pour ses propos, Guillaume Erner s’est exprimé devant le Conseil en rappelant son travail de journaliste et de sociologue à travers cet ouvrage qui lui tient particulièrement à cœur, tant au regard de son histoire personnelle que de ce que vivent les Juifs de diaspora depuis le pogrom terroriste subi par Israël le 7 Octobre et la douloureuse guerre qui s’en est suivie contre le Hamas dans la bande de Gaza. Abordant de front la problématique de l’antisémitisme contemporain et de l’antisionisme qui en est aujourd’hui l’inévitable corollaire, l’animateur emblématique de la « Matinale de France Culture » a expliqué avoir forgé le néologisme de Judéobsessions au pluriel « pour montrer la diversité des formes, anciennes et actuelles, de la haine du juif”. Rappelant avec justesse « le point de bascule qu’a constitué l’attentat terroriste et antisémite du 19 mars 2012 contre l’école Ozar Hatorah de Toulouse » Guillaume Erner a par ailleurs fustigé l’affiche récente du parti d’extrême-gauche LFI à l’encontre de l’animateur Cyril Hanouna qui reprend « les codes antisémites » les plus nauséabonds des années 30. Reprenant la thèse de son essai, il a ensuite rappelé que si “l’obsession pour les juifs » devient envahissante un peu partout, dans les débats télévisés, Internet et les réseaux sociaux ainsi que sur de nombreux sujets comme on avait pu le voir lors de la crise des gilets jaunes, il ne faut pas non plus oublier que dans les années 30, après avoir forgé une « religion séculière en Allemagne », « le régime hitlérien était structurellement lié à la haine et à l’extermination des Juifs ». Insistant enfin sur le fait que ce n’est pas l’antisémitisme qui serait devenu aujourd’hui « résiduel » (comme avait osé l’affirmer Jean-Luc Mélenchon) mais plutôt le maintien des Juifs en diaspora, Guillaume Erner a souligné que dans la bouche des antisémites, « le mot juif  est aujourd’hui le plus souvent remplacé par le vocable de sioniste ou encore de génocidaire », ce qui démontre bien le lien direct et incontestable avec l’antisionisme de nos jours. A la suite de sa prise de parole, Guillaume Erner a répondu aux nombreuses questions des membres du Conseil d’administration au cours d’un échange positif et lucide sur la situation sociale et politique actuelle. Le Président Elie Korchia a conclu en le remerciant pour sa venue et pour son analyse précieuse en cette période compliquée et difficile à de nombreux égards.   Il a enfin tenu à rendre hommage à Avi Assouly (zal), ancien administrateur du Consistoire de Marseille et du Consistoire central de France, décédé le 14 février dernier, dont la présence manque au sein du Conseil d’administration. Comme cela a été rappelé avec émotion par les élus marseillais présents, « Avi Assouly était la voix de tous les Marseillais, il avait un coeur gigantesque et toujours un regard bienveillant sur autrui. Toujours au service de sa communauté et amoureux de l’OM, dont il fut le célèbre commentateur, il aura aussi toujours défendu Israël et ce jusqu’à son dernier jour ».  

Dimanche 9 mars 2025, le Président du Consistoire de France Élie Korchia a participé à la grande fête de Pourimland, qui a égalé son record de participation de l’an dernier avec plus de 3000 personnes présentes parmi lesquelles des centaines de familles venues de Boulogne-Billancourt et des villes avoisinantes.   Organisé sur 3000 m2 d’espaces mis à disposition par la mairie de Boulogne-Billancourt, cet événement était de nouveau placé cette année sous le signe de la solidarité avec Israël.   Autour de la formidable équipe de bénévoles boulonnais, qui a œuvré comme toujours avec un dévouement exemplaire, se trouvaient réunis les responsables de l’association Pierre Sebbag et Samy Zeitoun, le Président du Consistoire de France Élie Korchia, le Président du FSJU Ariel Goldmann, la députée de Boulogne-Billancourt Elisabeth de Maistre (récemment élue), la sénatrice de Boulogne-Billancourt Christine Lavarde, le Rabbin de Boulogne Didier Kassabi ainsi que le Président de la communauté de Boulogne Daniel Benharoun. Le Commissaire divisionnaire Stéphane Wierzba, Directeur territorial de la sécurité de proximité du 92, accompagnait comme l’an dernier le Président Élie Korchia pour l’occasion. Tout au long de la journée, les enfants ont pu profiter de structures gonflables géantes, de grands manèges, de poneys, de photomatons et d’une belle ambiance musicale, sans oublier des concours de maquillage et de déguisement. De nombreux cadeaux ont été distribués à tous les enfants présents. Enfin, l’événement étant comme d’habitude autofinancé par les organisateurs, l’intégralité des recettes de la journée sera versée à des associations venant en aide à des enfants défavorisés, à la fois en France et en Israël.

Mercredi 5 mars 2025, quelques heures après l’inhumation de l’otage franco-israélien Ohad Yahalomi (zal) en Israël, le Président du Consistoire de France a participé à la cérémonie solennelle organisée à sa mémoire par la communauté juive de Levallois et la Municipalité.   Ohad Yahalomi était le dernier otage franco-israélien détenu par le Hamas dans la bande de Gaza, portant à 50 le nombre de français assassinés par les terroristes et leurs complices suite au pogrom du 7 octobre 2023.   Ses funérailles se sont déroulées au cimetière du kibboutz Nir Oz où il vivait avec sa famille.   Il a notamment été rappelé à l’occasion des obsèques que Batsheva Yahalomi et ses deux filles avaient miraculeusement échappé aux terroristes durant cette terrible journée du 7 Octobre alors que leur fils Eitan, âgé de seulement 12 ans, avait été kidnappé par les terroristes du Hamas.   Eitan avait finalement été libéré le 27 novembre 2023.   Comme cela a été rappelé à juste titre dans leurs allocutions par le Rabbin de Levallois Chalom Lellouche ainsi que par le Vice-président de l’ACCIL Ari Assayag, « en tant que Juifs et républicains, il était important d’organiser cette cérémonie de souvenir et de commémoration pour notre compatriote franco-israélien assassiné, dont le souvenir restera pour toujours en nous ».   Le Président Élie Korchia a ensuite été invité à s’exprimer et il a tenu à dire combien la communauté juive de France était bouleversée par ce nouveau décès, une semaine après la commémoration du deuil de Shiri, Kfir et Ariel Bibas.   Il a aussi tenu à rendre hommage à l’action de la communauté de Levallois et à celle de la Municipalité, rappelant qu’il avait effectué l’an dernier un voyage de solidarité en Israël en compagnie de la Maire de Levallois Agnès Pottier-Dumas et de son 1er Maire-adjoint David-Xavier Weiss, dont les engagements sont aussi fidèles que constants.   A l’issue des offices de Min’ha et Arvit dans l’enceinte de la Grande synagogue, une lecture de Psaumes a eu lieu et elle a été suivie par un Kaddich collectif.   L’assemblée a ensuite entonné en choeur la Hatikvah, suivie de la Marseillaise en l’honneur et en mémoire d’Ohad.

Vendredi 21 février 2025, le Président du Consistoire de France Élie Korchia et le Grand rabbin de France Haïm Korsia ont assisté au rassemblement qui était organisé sur le Parvis du Trocadéro à l’initiative du Crif et de la Wizo, afin de rendre hommage aux otages assassinés et pour appeler à la libération de tous les otages encore détenus dans la bande de Gaza après 504 jours de captivité.   Cet événement s’est déroulé de 11h à 15h et a réuni plus de 3000 personnes venues rendre hommage à Shiri, Ariel et Kfir Bibas, ainsi qu’à Oded Lifshitz, assassinés par les terroristes du Hamas et dont les dépouilles avaient été restituées la veille à Israël. Des bougies et des carnets de condoléances étaient par ailleurs mis à disposition du public. En point d’orgue de cette manifestation digne, unitaire et solidaire, le rassemblement des « Mères de l’Espoir » s’est tenu en présence de très nombreuses personnalités politiques, associatives et communautaires. De nombreuses personnalités politiques étaient ainsi présentes à l’instar des Ministres Astrid Panosyan-Bouvet et Aurore Bergé, des anciens Ministres Clément Beaune, Nicole Guedj et Isabelle Rome, désormais Ambassadrice pour les droits de l’Homme. De nombreux députés, sénateurs et maires étaient également présents à l’image du maire du 16ème arrondissement Jérémy Redler, du maire de Paris-Centre Ariel Weil, des maires des 9ème et 10ème arrondissements, Delphine Bürkli et Alexandra Cordebard, du maire de Saint-Mandé Julien Weil, des députés David Amiel, Sylvain Berrios, Jérôme Guedj, Emmanuel Grégoire, Emmanuelle Hoffman et Constance Le Grip ainsi que des sénateurs Hervé Marseille et Francis Szpiner. Aux côtés du Président du Crif Yonathan Arfi et de la Présidente de la Wizo Nathalie Riu-Guez, on notait aussi la présence de nombreux responsables communautaires parmi lesquels le Président du FSJU Ariel Goldmann, le Grand rabbin Olivier Kaufmann, le Président du B’nai B’rith Philippe Meyer et le Président de l’ECUJE Yves Rouas. Des textes et des témoignages poignants ont été lus en hommage aux otages et Anne Sinclair, marraine des « Mères de l’Espoir », a prononcé le premier texte en hommage à la famille Bibas. L’ancienne ministre Nicole Guedj a ensuite lu une lettre bouleversante écrite par la grand-mère d’Ariel Bibas pour son petit-fils. Le troisième texte a été lu par la productrice Sandra Soudry en hommage à Oded Lifshitz, l’un des fondateurs du Kibboutz Nir Oz lâchement assassiné par les terroristes du Hamas, dont l’épouse avait été enlevée par les terroristes avant d’être libérée à la fin du mois d’octobre 2023. Le dernier texte en hommage à Oded Lifshitz, « ancien journaliste et homme de paix », a été prononcé par l’ancienne ministre Isabelle Rome.   Le rassemblement s’est conclu par la Hatikvah et par la Marseillaise, entonnées en chœur par l’assemblée.

Jeudi 20 février 2025, le Président du Consistoire de France Élie Korchia et le Grand rabbin de France Haïm Korsia ont été invités par le Ministre de l’Intérieur et des Cultes Bruno Retailleau à participer à une rencontre autour de plusieurs thématiques majeures et actuelles pour la communauté juive de France.   Ont été notamment évoqués au cours de cette réunion de travail le 120ème anniversaire de la loi de 1905, dont les commémorations se dérouleront au cours de l’année à travers plusieurs séquences auxquelles le Consistoire de France participera, le renforcement nécessaire de la lutte contre l’antisémitisme dans notre pays, quelques jours après la seconde session des « Assises de lutte contre l’antisémitisme » portées par la ministre Aurore Bergé et alors même que le Sénat a adopté hier à l’unanimité une proposition de loi pour lutter contre l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur, les modalités de la liberté d’exercice du culte et bien évidemment le développement des communautés juives à travers le territoire national ainsi que leur sécurisation. La situation en Israël a aussi été abordée alors que devait avoir lieu le jour même la restitution des dépouilles de Kfir, Ariel et Shiri Bibas, ainsi que d’Oded Lifshitz par les terroristes du Hamas. Enfin, le Président Élie Korchia et le Grand rabbin Haïm Korsia ont pu exposer au Ministre de l’Intérieur l’événement qu’ils organiseront cet été sur la côte d’Azur (deux ans après qu’Élie Korchia l’ait initié et organisé avec le Consistoire de Marseille) avec la seconde édition de « l’Université d’été du Judaïsme français ». Cet manifestation biennale rassemblera de nouveau durant 3 jours des responsables communautaires venus de toute la France pour participer à de nombreux ateliers de réflexion et à de grandes soirées autour de la pensée et de la culture juive.   Bruno Retailleau a fait savoir à ses interlocuteurs qu’il participera avec plaisir et honneur à ce grand événement, lequel s’inscrit par ailleurs dans le cadre de l’action plus générale qu’il mène actuellement avec les différents cultes, dont il a tenu à recevoir les représentants au cours de ce début d’année 2025.

Jeudi 13 février 2025, le Président du Consistoire Central Elie Korchia et le Grand rabbin de France Haïm Korsia ont assisté au Palais de l’Élysée à la 7ème édition du Prix Ilan Halimi, quelques heures après la 2ème session des Assises de lutte contre l’antisémitisme organisée à la Maison de la Radio, à laquelle avait assisté Élie Korchia.   Pour mémoire, le Prix Ilan Halimi a été créé en 2018 par la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH), actuellement présidée par le Préfet Mathias Ott.   Il porte le nom d’Ilan Halimi, jeune français de 23 ans enlevé, séquestré et torturé, mort de la haine antisémite, et il vise à récompenser des jeunes « qui se mobilisent et qui, par leur créativité et leur inventivité, s’engagent pour faire reculer les préjugés ». Cette cérémonie était en outre organisée pour la première fois à l’Élysée alors qu’il y a tout juste 19 ans, Ilan était retrouvé agonisant le long de la voie ferrée du RER C, à Sainte-Geneviève-des-Bois, avant de décéder des suites de ses blessures. La remise des prix s’est déroulée en présence de nombreuses personnalités parmi lesquelles Élisabeth Borne, Ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Aurore Bergé, Ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations et Philippe Baptiste, Ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Outre Mathias Ott et son équipe de la DILCRAH, on notait la présence du Président de la Licra Mario Stasi, de la Défenseure des droits Claire Hédon, du député Jérôme Guedj, du Président du CRIF Yonathan Arfi, du Président du FSJU Ariel Goldmann, du Président de la FMS Pierre-François Veil, de la Présidente de la Wizo Nathalie Riu-Guez, du Président du B’nai B’rith Philippe Meyer, du Président de l’UEJF Yossef Murciano, des représentants des cultes catholique, protestant et musulman et bien évidemment des membres du Jury du Prix Ilan Halimi présidé par l’écrivaine Émilie Frèche. La cérémonie a débuté par un discours introductif et engagé d’Émilie Frèche, suivi par l’allocution du Président de la République Emmanuel Macron, qui a notamment indiqué en présence de son épouse que ce prix contribue depuis 2018 à « déconstruire la haine » et représente « une prise de conscience collective face à l’intolérance » alors que « nos sociétés ont changé depuis le 7 octobre 2023 » et que la République se doit de lutter plus fortement contre l’antisémitisme et sa principale variante aujourd’hui qu’est l’antisionisme. Le 1er Prix spécial du Jury a été remis par Mathias Ott à 7 jeunes filles du Collège de la Forêt, situé à Traînou dans le Loiret, qui ont réalisé un album de bande dessinée autour du parcours d’une enfant cachée durant la période de la Shoah, Madeleine, qu’elles avaient pu rencontrer avant son décès. Le second Prix spécial a été remis par Aurore Bergé à 5 garçons de l’association « Espoir 18 » située à Bourges, pour un projet théâtral. Le Prix Étudiants (une nouveauté bienvenue cette année) a été remis par Élisabeth Borne à 4 étudiants en Arts plastiques du Lycée Diderot à Marseille.   Enfin, le Grand Prix a été remis par le Président de la République à 5 jeunes de la filière technologique du lycée Lucie Aubrac de Courbevoie, qui ont porté avec talent un projet autour des origines et des enjeux du conflit au Proche-Orient, loin des caricatures et des préjugés.

Jeudi 30 janvier 2025, le Président du Consistoire de France Élie Korchia et le Grand rabbin de France Haïm Korsia ont été auditionnés au Sénat dans le cadre de la mission d’information sur l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur, sous l’égide de la Commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat.   Participaient aussi à cette audition le Président du CRIF Yonathan Arfi ainsi que le Président de la Fondation du Camp des Milles, directeur de recherche émérite au CNRS, Alain Chouraqui. Cette audition faisait suite à une première rencontre qui avait eu lieu en mai 2024 et elle a été conduite par les deux sénateurs co-rapporteurs de la mission, Bernard Fialaire et Pierre-Antoine Lévi. Ont aussi assisté à cette table ronde les sénatrices Sabine Drexler et Béatrice Gosselin ainsi que les sénateurs Roger Karoutchi, Stéphane Piednoir et David Ros. Il a notamment été rappelé lors de cette réunion que ladite mission sur l’antisémitisme a permis d’aboutir à une proposition de loi, déposée à la fin de l’année 2024, laquelle comporte actuellement 3 articles et sera discutée au Sénat lors de la séance du 20 février prochain. Dans son allocution, Alain Chouraqui est revenu sur une nécessaire « mobilisation d’atmosphère » face à l’augmentation de l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur ainsi que sur le problème de la remontée des faits et leur traitement au sein des universités. Yonathan Arfi est revenu quant à lui sur les récents chiffres de l’antisémitisme pour 2024, qui démontrent une « atomisation » des actes antisémites dans de nombreux secteurs ainsi que sur le nombre peu élevé d’actes antisémites qui sont remontés en pratique dans le milieu universitaire. Rappelant la nécessité de prendre comme définition de l’antisémitisme celle de l’IHRA, le Grand rabbin Haïm Korsia a relevé avec justesse qu’il y a une amélioration du système lorsqu’il y a un « sursaut d’autorité », comme cela a été le cas récemment par exemple à Sciences-po grâce à la nouvelle direction qui a été mise en place et a pris ses responsabilités.   Le Président Élie Korchia a salué de son côté le travail mené par les sénateurs dans le cadre de cette mission, en espérant que la proposition de loi qui est envisagée puisse être adoptée prochainement par le législateur. Il a enfin insisté sur la nécessité de mieux lutter contre « l’essentialisation et la stigmatisation » qui menacent aujourd’hui de nombreux étudiants juifs français, qui se retrouvent accusés par certains extrémistes d’être les prétendus « complices des génocidaires israéliens », pour reprendre leur sémantique nauséabonde, 80 ans après la libération du camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau et le génocide des Juifs pendant la Shoah.

Mercredi 29 janvier 2025, le Président du Consistoire central de France Élie Korchia a participé à un moment historique au niveau européen à l’occasion des 80 ans de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau.   En effet, le Grand rabbin Israël Meir Lau, Président du Conseil de Yad Vashem, ancien Grand rabbin d’Israël et rescapé du camp de Buchenwald a été reçu comme invité d’honneur en séance plénière de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe à Strasbourg.   Comme l’a justement rappelé après cette séance plénière le Grand rabbin Moché Lewin, qui accompagnait le Président Élie Korchia et représentait à cette occasion le Grand rabbin de France, le Grand rabbin Lau, déporté dans les camps de la mort alors qu’il n’avait pas 8 ans, y a rappelé  « le traumatisme personnel qu’il a vécu durant la Shoah et ses paroles ont resonné comme un appel à éveiller les consciences face aux dangers de l’indifférence et de l’oubli ». Étaient aussi présents dans l’hémicycle pour cette séance historique le Président du Consistoire du Bas-Rhin Maurice Dahan, le Grand rabbin du Bas-Rhin Harold Weill, le Dayan régional Michaël Szmerla ainsi que les Rabbins Mendel Samama (investi depuis l’origine dans l’organisation de ce grand événement), Claude Spingarn, Gad Sebbag et Jacob Barchichat. 6 jeunes collégiens accompagnés par le recteur de l’académie de Strasbourg Olivier Klein ont aussi eu l’opportunité de poser des questions au Grand Rabbin Lau, créant ainsi un échange intergénérationnel sur la transmission de la mémoire. Tous se souviendront notamment de la conclusion du discours du Grand rabbin Israël Méir Lau qui a rappelé à son auditoire avec une puissance et une émotion incomparable que si Israël a eu à subir 5 guerres depuis son indépendance en 1948 et a vécu sur son territoire le premier pogrom du 21ème siècle le 7 octobre 2023, « nous continuons et continuerons toujours à vouloir et à prôner la vie, la paix et la liberté ». À l’issue de son discours, les membres de l’Assemblée parlementaire se sont levés pour lui rendre hommage par une ovation à la hauteur de cette séance mémorable. Une cérémonie solennelle de dépôt de gerbes a ensuite eu lieu sur le Parvis du Conseil de l’Europe, en présence de nombreuses personnalités parmi lesquelles le Secrétaire général du Conseil de l’Europe Alain Berset et le nouveau Préfet de la région Grand Est et du Bas-Rhin Jacques Witkowski. La cérémonie a été conclue par un déjeuner offert par le Président de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe Theodoros Rousopoulos en l’honneur du Grand rabbin Israël Méir Lau auquel ont participé le Secrétaire général du Conseil de l’Europe Alain Berset, le Président Élie Korchia, le Grand rabbin Moché Lewin, le Président Maurice Dahan, le Grand rabbin Harold Weill, le Rabbin Mendel Samama, le fils du Grand rabbin Lau, le Rav Moshe Haim Lau et l’Ambassadeur Shai Cohen, Représentant permanent d’Israël auprès de l’OCDE.

Lundi 27 janvier 2025, à l’invitation du Président de la République, le Président du Consistoire central de France Élie Korchia et le Grand Rabbin de France Haïm Korsia étaient en Pologne pour assister à la cérémonie internationale à Birkenau du 80ème anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz.   Faisaient partie de la délégation française la Présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, la Ministre chargée de la mémoire et des anciens combattants Patricia Mirallès, le Ministre chargé de l’Europe Benjamin Haddad, le Président du CRIF Yonathan Arfi, le Président de la Fondation pour la mémoire de la Shoah Pierre-François Veil ainsi que Serge et Beate Klarsfeld qui étaient accompagnés par leur fils Arno.   3000 personnalités venues du monde entier ont participé sur les lieux de l’ancien camp de Birkenau à cette journée mémorielle unique au cours de laquelle Emmanuel et Brigitte Macron ont notamment déposé une bougie en souvenir des victimes de la Shoah. De nombreux autres chefs d’Etats et de gouvernements avaient fait le déplacement, dont le président polonais Andrzej Duda, les chancelier et président allemands Olaf Scholz et Frank-Walter Steinmeier, le roi Charles III d’Angleterre, le roi Felipe VI d’Espagne ou encore Volodymyr Zelensky, le président de l’Ukraine, qui a été applaudi par l’assemblée. L’État d’Israël était représenté par son ministre de l’éducation nationale Yoav Kisch. Si aucun discours politique n’a été prononcé, l’histoire retiendra les allocutions bouleversantes de plusieurs rescapés de la Shoah et notamment les mots forts et émouvants du journaliste Marian Turski, né Moshe Turbowicz,  Président du Conseil International d’Auschwitz, survivant du camp d’Auschwitz-Birkenau  et des marches de la mort. A 98 ans, c’est en hébreu que cette haute figure polonaise a en effet cité devant l’assemblée la célèbre phrase de Rabbi Na’hman de Bratslav qui nous enseigne que « le monde entier est un pont étroit ; l’essentiel est de ne pas avoir peur ». D’autant plus en cette période historique et difficile pour le peuple juif dans le monde entier, comme l’a rappelé Marian Turski avec le véritable « tsunami» d’antisémitisme » que nous avons connu depuis le pogrom terroriste du Hamas en Israël le 7 octobre et la guerre qui s’en est suivie dans la bande de Gaza. Entrecoupés d’intermèdes musicaux, les allocutions des rescapés ont été suivies par la prise de parole de Ronald Lauder, Président du Congrès juif mondial, qui a notamment fustigé la haine en ligne que l’on déplore quotidiennement sur les réseaux sociaux 80 ans après la Shoah ainsi que l’augmentation inquiétante des actes antisémites depuis le pogrom du 7 octobre 2023 des deux côtés de l’Atlantique, avant de déclarer avec gravité que « nous ne voulons pas que notre passé devienne le futur de nos enfants ». La cérémonie s’est conclue par la lecture du psaume 130 par le Grand rabbin Israël Méir Lau, la prière du souvenir El maalé Rahamim et le Kaddich à la mémoire des six millions de victimes juives assassinées durant la Shoah.