Haïm Korsia et Élie Korchia remettent le titre de « Yekirat hakehila » à Madame Rina Saghroun

Lundi 7 juillet, au cours d’une émouvante cérémonie qui s’est déroulée en marge de l’Université d’été du judaïsme français à Nice, le Grand Rabbin de France Haïm Korsia et le Président du Consistoire de France Élie Korchia ont remis le diplôme et le titre de « Yekirat hakehila » à une figure de la communauté juive marseillaise, Madame Rina Saghroun.

 

Cette cérémonie s’est déroulée en présence des amis et de la famille de la récipiendaire, parmi lesquels son époux Haï Saghroun, membre émérite du Consistoire de Marseille, Zvi Ammar, Président du Consistoire régional Alpes-Provence, Michel Cohen-Tenoudji,  Président du Consistoire de Marseille ainsi que Patrick Zemmour et Sarah Arnoux, Vice-présidents du Consistoire de Marseille.

 

Proposés au Grand Rabbin de France et au Président du Consistoire central de France par une Commission dirigée par Marc Kogel (Président de la Communauté de la rue Montevideo-Paris 16), les diplômes de « Haver » et de « Yekirat hakehila » récompensent des hommes et des femmes qui se sont distingués dans l’action communautaire par leur érudition ainsi que par leur sens de l’engagement.

 

Après avoir travaillé au sein de l’école Gan Ami à Marseille, Madame Rina Saghroun s’est engagée pleinement dans le bénévolat communautaire au sein de la cité phocéenne. Tout d’abord au sein même du Groupe scolaire Gan Ami, puis en intégrant le Bikour Holim il y a 25 ans.

 

Visitant chaque semaine les personnes malades, elle fit partie du groupe à l’initiative des plateaux-repas cacher dans les hôpitaux de Marseille et fait aussi partie du comité éthique de l’Hôpital Saint-Joseph pour intervenir sur les questions liées à la religion juive.

 

Elle a ensuite intégré au début des années 2000 l’équipe de la Hevra Kadicha, afin de veiller au « dernier devoir » des femmes décédées et aider au réconfort des familles endeuillées.

Madame Rina Saghroun est par ailleurs l’heureuse mère de 5 enfants et la grand-mère de 20 petits-enfants élevés dans le derekh haTorah et l’amour d’autrui.