Le divorce

Divorce

Malheureusement de plus en plus fréquent, le divorce est une procédure prévue par la Torah.

 

Peut-on divorcer uniquement civilement ?

La Torah reconnaît le droit au divorce pour un couple qui ne veut plus vivre ensemble. Par contre, le divorce civil n’est pas suffisant vis-à-vis de la Torah, ni donc pour établir une rupture du lien marital. En d’autres termes, même si le couple a divorcé civilement et si les ex-conjoints vivent séparément, ils demeurent, du point de vue de la Torah, mari et femme tant que la procédure du divorce religieux n’est pas réalisée.

 

Quelles sont les conséquences de ne pas divorcer religieusement ?

Dans ce cas de figure, si la femme s’unit à un autre homme, non seulement elle contrevient gravement à un commandement de la Torah, mais de plus, les enfants nés de cette relation auraient un statut religieux très compliqué qui risquerait de les empêcher de se marier.

 

Comment procéder ?

Nous conseillons aux conjoints qui veulent divorcer de prendre rapidement contact avec le « Beth-Din » le Tribunal rabbinique de votre ressort. Ils recevront des conseils tant religieux que civils pour envisager leurs séparations et éviter ainsi tout problème pour le futur.

En quoi consiste le divorce religieux ?

Bien que le mariage soit proposé comme un idéal de vie dès les premiers chapitres de la Torah, celle-
ci envisage le cas de la séparation si l’harmonie n’est plus au rendez-vous. Pour rompre un mariage
religieux, il faut impérativement procéder à une cérémonie religieuse au cours de laquelle le mari doit remettre à son épouse, en présence d’un « Beth-Din » (Tribunal Rabbinique), un Guet ou acte de divorce. Le divorce religieux suit une démarche spécifique sur le plan de la halakha.
En France, cette démarche religieuse sera précédée de la procédure civile mais depuis 2020 et un accord donné au grand rabbin de France par le ministère de la Justice, le guet peut être rédigé avant la conclusion de la procédure civile mais sans qu’aucun acte ne soit remis aux conjoints. Les attestations seront conservées par le Tribunal rabbinique jusqu’à la fin du divorce civil.
Dans le cas où le mari se montrerait récalcitrant à donner le Guet, il existe une jurisprudence en
France qui peut le condamner à de lourdes peines financières à titre de dommages et intérêts.
L’institution consistoriale, à tous les niveaux, aide toujours les femmes qui se trouveraient dans cette situation de déni avec un engagement total car c’est une honte sans limite qui n’est pas digne de notre foi qui fait du respect de chacun et de chacune une valeur essentielle.

 

Le divorce en pratique

Pour que le dossier du guet soit ouvert, il faut produire :
Les pièces justificatives des deux époux
La kétouba (acte de mariage religieux)
Le livret de famille
Deux photos d’identité.

 

Et si vous avez perdu votre kétouba ?

Si vous vous êtes mariés dans une synagogue consistoriale et que vous avez égaré votre Kétouba, nous pouvons vous délivrer un certificat de mariage religieux sur présentation du livret de famille et, dans certains cas, une Kétouba de remplacement pourra être établie.