Soirée avec le Préfet des Hauts-de-Seine et les représentants des communautés juives du 92

Lundi 30 juin 2025, Alexandre Brugère, Préfet des Hauts-de-Seine, a reçu dans les salons d’honneur de la Préfecture le président du Consistoire de France et du CCJ 92 Élie Korchia, qui était accompagné par 40 responsables des communautés juives du département pour une rencontre exceptionnelle qui avait pour thème la sécurisation des lieux de la communauté juive ainsi que le renforcement des mesures visant à mieux lutter contre l’antisémitisme.

 

Le Préfet des Hauts-de-Seine était accompagné du commissaire divisionnaire Stéphane Wierzba, Directeur territorial de la sécurité de proximité du 92, du Délégué militaire départemental Arnaud Basset, représentant le ministère des armées ainsi que du directeur de Cabinet de la Préfecture François Rosa.

 

Le Préfet a fait savoir à ses interlocuteurs qu’il était important pour lui de les recevoir alors que nous vivons collectivement une période particulièrement sensible et que plus de 500 actes antisémites ont été commis sur le territoire français au cours du premier semestre 2025.

 

Il a ainsi tenu à leur témoigner « un soutien sans faille face à l’antisémitisme, et ce sous toutes ses formes ».

 

Il a aussi rappelé que « pour l’année 2024, 132 faits ont été recensés dans le département. Depuis le début de l’année 2025, 49 faits antisémites ont en outre été enregistrés. Si la tendance est donc à une nette baisse, ce sont encore 49 faits de trop ».

 

Affirmant avec force que « l’antisémitisme est un poison contre lequel nous menons dans le département un combat total », Alexandre Brugère a fait savoir aux représentants des 20 communautés juives présents que « ce soutien s’incarne dans la mobilisation des effectifs de police et militaires de Sentinelle, qui sécurisent 114 sites sur le département ».

 

Il a enfin déclaré à l’issue de la réunion que « Rien, aucun contexte, aucune émotion, ne saurait justifier, expliquer, atténuer, cette abomination absolue qu’est l’antisémitisme. Chaque fois qu’il pointe son visage, la République doit frapper »