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© Alain Azria |
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© Présidence de la République/Christelle ALIX |
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Benjamin Netanyahou à été accueilli à son arrivée à Roissy le 31 octobre au matin par les représentants de la communauté juive, dont le Président du Consistoire Joël Mergui, puis s'est rendu à l'Elysée pour une réunion de travail avec le Chef de l'Etat François Hollande. Les discussions ont notamment porté sur la question iranienne et la montée de l'antisémitisme en France dans un climat de menaces liées à l'islamisme radical. La conférence de presse commune s'est déroulée dans un climat chaleureux et convivial.
Le lendemain 1er novembre, les deux hommes se sont rendus à Toulouse à l'école Ohr Torah pour un hommage aux victimes du 19 mars.
Le President du Consistoire, le Grand Rabbin de France et le Président du Crif ont assisté à cette cérémonie historique, organisée avec le concours du vice-président du Crif Meyer Habib, du Président de la communauté de Toulouse Arié Bensemoun et du rabbin Harold Weill, qui s'est tenue en présence des familles des victimes, des élèves de l'école et d'une foule importante réunie dans le silence et le recueillement. Le Président français et le Premier ministre israélien se sont tout d'abord entretenus avec les familles meurtries dans leur chair à jamais, avant de rejoindre le gymnase de l'école pour la cérémonie à proprement parlé.
Ce moment fut a bien des égards exceptionnel. Après l'émotion initiale de cette cérémonie unique ressentie comme un choc d'une rare intensité, il restera pour toujours, gravés dans nos esprits et dans nos coeurs, des images, des mots, des souvenirs. Nous n'oublierons jamais la dignité et la force poignante du Rabbin Monsénego, de Monsieur Samuel Sandler et de Madame Eva Sandler venus témoigner et mettant la vie au-dessus de tout, la ferveur des prières pour l'Etat d'Israël et pour la République française récitées devant les deux dirigeants, la beauté et la grandeur des propos tenus par François Hollande et Bibi Netanyahou proclamant tous deux que le Peuple juif n'est pas seul face à ses ennemis, et puis ce fameux « Am Israel Hai » entonné avec une émotion intense par le Premier ministre israélien et repris par toute la salle devant le Chef de l'Etat français, devant les familles et devant les caméras des télévisions françaises qui diffusaient en direct cet évènement hors du commun. La cérémonie s'est achevée avec le symbole fort des deux hymnes chantés par les deux dirigeants. Ce jeudi à Toulouse fut un moment unique d'unité, de solidarité, de recueillement et d'émotion intense pour la communauté juive et plus largement pour l'ensemble de la communauté nationale.
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